Est-il acceptable qu'un pourcentage plus élevé d'enfants canadiens vivent dans la pauvreté que dans d'autres pays similaires au Canada ?
Le 26 septembre, le Comité des droits de l'enfant des Nations Unies interrogera le Canada sur son bilan en matière de pauvreté infantile. Le Canada n'a pas fait de progrès substantiels dans la réduction de la pauvreté des enfants depuis le dernier examen. Les pays qui ont établi des objectifs, des échéances et des stratégies ciblées ont fait des progrès importants.
Les recherches médicales montrent que les effets de la pauvreté des enfants peuvent les affecter toute leur vie et que nous sommes tous perdants en raison de l'augmentation des coûts des soins de santé et de la baisse de la productivité, deux préoccupations majeures pour l'économie canadienne.
Le gouvernement prétendra que le nombre de familles à faible revenu a diminué, en partie parce que la Prestation universelle pour la garde d'enfants (PUGE) permet à certaines familles de se rapprocher du seuil de pauvreté et en partie parce que le gouvernement utilise désormais une définition différente de la pauvreté. La PUGE est destinée aux frais de garde d'enfants ; elle n'est pas destinée aux besoins de base.
Plutôt que d'argumenter sur les chiffres, qui sont trop élevés selon toute mesure de la pauvreté, la CCRC propose que le Canada s'attaque directement à ce problème en élaborant une stratégie nationale de réduction de la pauvreté axée spécifiquement sur les enfants, comprenant des objectifs d'amélioration mesurables, des échéanciers et des plans d'action. Pour plus d'information, voir le chapitre sur le droit des enfants d'être à l'abri de la pauvreté dans la section du rapport de la CCRC sur la protection des droits des enfants: Protecting Children;Protection de l'enfant.